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Beverly Hills (même sans Brandon & Branda), Santa Monica, Venice, Malibu (je suis sûre que vous avez déjà en tête le maillot rouge et Pamela courant sur la plage pour aller faire du bouche à bouche à un surfeur imprudent)… sont des noms évocateurs dont les paillettes retombent à l’autre bout du monde ! Symbole du rêve américain, la « Cité des anges » fascine et trouble à la fois: comment une jungle de tours métalliques peut déboucher sur une plage paradisiaque ? Comment un panneau publicitaire d’une opération immobilière est-il devenu aussi célèbre que le Colisée ?

Los Angeles, Disney Concert Hall

Par où commencer pour décrire LA ? Ella, LA / Ce je ne sais quoi / Que d’autres n’ont pas / Qui nous met dans un drôle d’état / Ella, LA / Ou-ou ou-ou ou-ou (F. Gall – Ella, elle l’a)… C’est tout d’abord une ville immense de l’ouest américain : environ 50 kms de large sur 70 kms de long (en comparaison Paris, c’est 12 kms sur 10 kms)… qui peut dérouter les visiteurs européens par son absence de véritable centre-ville et ses avenues interminables (jusqu’à 60 kilomètres). Levez la tête, vous êtes dans le downtown ! C’est l’un des rares endroits à Los Angeles où il y a des grattes ciels et buildings. On a une vue imprenable sur les buildings depuis Pershing Square. Vous voyez le gratte-ciel, à gauche, blanc et rond de la US Bank ? Il est censé vous rappeler quelque chose… si ce n’est pas le cas, regardez à nouveau « Independence Day« . Un peu plus loin, l’opéra de la ville, le Disney Concert Hall, scintille de mille feux au soleil. Même les buildings brillent sous les feux de la rampe, c’est vous dire si à LA, tout tourne autour du cinéma et tout le monde veut y faire son cinéma ! Los Angeles brille aussi à la lueur des 9 lettres du panneau Hollywood que l’on peut voir depuis le Griffith Observatory.

Los Angeles, Griffith Observatory

Perché sur les hauteurs de la ville, le Griffith Observatory est une fenêtre ouverte sur les secrets de l’univers, où l’on apprend tout en s’amusant. Les cinéphiles le reconnaîtront aisément tant il est présent dans de nombreux films comme La Fureur de vivre (une grande statue de bronze de James Dean trône d’ailleurs juste devant l’observatoire), Terminator (le premier) ou encore Transformers… Le premier saut dans le temps de Marty McFly dans Retour vers le futur a lieu sur l’esplanade de l’observatoire et pour les inconditionnels de Qui veut la peau de Roger Rabbit, sachez que le tunnel pour Toonville n’est autre que le tunnel menant à l’observatoire ! Mais Griffith Observatory c’est plus qu’un lieu de tournage privilégié, c’est THE site offrant une vue imprenable sur Los Angeles avec au loin les montagnes de la Sierra Nevada dont les sommets jouent avec les nuages et bien sûr le fameux panneau Hollywood. L’histoire de ce panneau publicitaire, d’une opération immobilière, est assez fascinante puisque qu’il est devenu aussi célèbre que la Tour Eiffel, et tout comme cette dernière il aurait dû être démonté. Les 13 lettres géantes du nouveau quartier de Hollywoodland étaient initialement vouées à disparaître une fois la vente des lotissements conclus. Inaugurées en 1923 et serties d’ampoules électriques, les lettres devaient évacuer la colline après un an et demi de clignotements promotionnels ! Mais on s’attache à l’air de fête que dégage cette enseigne lumineuse. En 1949, la chambre de commerce s’émeut (ah, la vache) de voir ces décombres écorcher les monts et décide de renoncer aux ampoules ruineuses et au suffixe « Land » pour ne conserver que les 9 lettres et de retaper le « Hollywood« … qui s’était tellement dégradé que les images d’archives ressemblent à des photos de tournage d’un film post-apocalyptique. Ah, cinéma quand tu nous tiens !

Mais changeons de quartier pour découvrir un autre visage de cette city aux multiples facettes; Beverly Hills, une ville jumelée avec Cannes (parfaitement choisie !), un ghetto pour riches. Des boutiques de luxe et les ruelles pavées de Rodeo Drive côtoient les voitures… de luxe évidemment… chauffeur, suivez la Bentley jaune. C’est marrant j’ai dans la tête la chanson du groupe suisse 77 Bombay Street, 47 Millionaires: Life is easy, life is good / It would be like hollywood / If I could be a Millionaire.

Los Angeles, les canaux de Venice

En suivant la voiture jaune, on arrive à Venice Beach… plage, quartiers branchés et cosmopolites. Skateboard, docteurs es drogues douces, surfeurs, artistes, body builders, tatoueurs, diseuses de bonne aventure, vendeurs d’artisanat… C’est haut en couleurs ! Tiens, mais ce n’est plus la même voiture jaune ? On peut aussi danser au milieu des tam tam, pieds nus dans le sable, regarder passer les voiliers ou rêver de voir Pamela Anderson dans son maillot rouge. Et oui, si vous voulez voir la plage de « Alerte à Malibu« , c’est à Venice Beach que ça se passe. Cette série n’a jamais été tournée à Malibu ! Loin de ce tumulte de la plage, se cachent les canaux de Venice: des maisons de luxe dans le cadre étrange de canaux inspirés de Venise. Venice a été fondée par Abbot Kinney qui a alors décidé de reproduire sa ville favorite dans le nouvel Eldorado américain. Il a fait creuser des canaux en 1906, où les gens pouvaient voguer sur de véritables gondoles.

Santa Monica, belles couleurs

De Venice, on arrive ensuite à Santa Monica, les deux plages et les deux villes se côtoient… Le style est très différent, plus familial et bon enfant. Des enfants jouent au soccer dans l’herbe ou le sable, des cerfs volants volent dans le ciel, et les sportifs de tout poil (certains presque à poil) s’adonnent à leur activité favorite – des surfeurs, des joggers, des cyclistes, des rollers… jusqu’au coucher du soleil où le ciel revêt ses plus belles couleurs.

 

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