Luleå (Luleju en Sami du Nord, Julevu en Sami de Lule, Luulaja en finnois) est la capitale de la province nord de Norrbotten et c’est la plus grande ville de la Laponie suédoise. Luleå une ville moderne tournée vers l’économie numérique. En effet, cette ville suédoise est un hub numérique pour l’Europe: c’est ici que sont implantés, en toute discrétion, les data centers de Facebook et Google où le refroidissement des machines est simplement assuré par le vent polaire… Suite à un incendie en 1885, la ville de Luleå a été reconstruite en damier. La ville en elle-même est sans grand intérêt à part peut-être son « église Oscar Fredrik » mais elle jouit d’une belle situation au cœur d’un archipel de 1312 îles dont la Suède a le secret. À seulement 10 kilomètres de Luleå, une autre ville, Gammelstad, est beaucoup plus intéressante à visiter: c’est une ville-église inscrite sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Luleå: offrez-vous une escapade sur la mer gelée !
En hiver, la mer gèle et transforme totalement le paysage autour de Luleå. Certaines routes ou ponts de glace, qui traversent la mer, sont aménagées. Chaque hiver, environ 30 kilomètres de routes de glace sont ouverts à la circulation autour des îles de Luleå, ce qui permet de circuler en voiture ou en camion (sans chargement). Des panneaux vous conseillent d’enlever votre ceinture de sécurité pour une sortie plus rapide si votre voiture rencontre de la glace fine… Conduire une voiture sur une route de glace en passant devant une bouée de navigation bloquée par la glace est une expérience surprenante ! Autre particularité de la période hivernale, lorsque les températures descendent en dessous de zéro, les amateurs de glisse n’ont qu’une hâte: sortir patiner et glisser sur la glace naturelle. Mais où s’adonner à la glisse à Luleå ?
La piste de glace de Luleå : l’isbana
Ce qui fait la particularité de Luleå chaque hiver, c’est sa piste de glace aménagée (isbana) de 10 kilomètres de long qui s’étend de Norra Hamn autour de Gültzauudden, à Södra Hamn et continue plus loin jusqu’à l’île de Gråsjälören. De l’eau douce (notamment celle du fleuve Luleälven) arrive dans l’archipel de Luleå s’y dilue, abaissant son niveau de sel, et favorisant ainsi sa congélation. Entre décembre et mars/avril, les habitants font de la randonnée sur neige, du vélo (fatbike), du patin à glace, de la trottinette des neige («sparkstötting») ou du snowkite dans la baie de Luleå. Et vous ? De quoi avez-vous envie pour votre promenade hivernale sur l’isbana ? Chausser des patins à glace (loués sur place), emprunter gratuitement une trottinette ou simplement vous promener avec des chaussures à semelle crantée. Quel que soit votre choix pour profiter au mieux de votre sortie sur l’isbana, n’oubliez pas de prendre un sac à dos étanche contenant des vêtements secs et de quoi faire une pause-fika.
Le sparkstötting: un traîneau typiquement suédois
Nous avons opté pour une glisse en « spark » sur la mer glacée de Botnie. Sur le manteau blanc et glissant, quand le pas hésite et la roue dérape, le « spark » est le moyen idéal pour se déplacer. Formé d’une petite chaise en bois, d’un espace libre dans lequel se tenir debout à l’arrière et de deux longs patins métalliques flexibles, le « spark » permet de cheminer avec souplesse sur la neige et même sur le verglas. Il suffit de pousser avec le pied et de glisser sur ce drôle d’engin mi-luge, mi-trottinette. La première personne s’installe confortablement sur le siège. Sur le dossier sont fixées deux poignées qui servent de guidon et qui permettent à la deuxième personne de se tenir debout pour pousser le traîneau.
C’est parti pour les plaisirs de la glisse. Vous sentez la glace sous vos pieds. Crissant légèrement, les patins obéissent à chaque fois que vous exercez une pression, doucement mais fermement. Vous glissez, glissez et glissez encore sur une glace à l’aspect nacré tandis le vent vous siffle aux oreilles… Sensations garanties ! Saviez-vous qu’en 1926, le « sparkstötting » était devenu une discipline des Jeux nordiques, organisés à sept reprises entre 1901 et 1926. Pour la petite histoire, le premier « club de sparkstötting » a été fondé en 1888 et la première compétition a eu lieu en 1889.
L’art du patinage nordique ou patinage de randonnée
Bien sûr, on ne glisse pas aussi vite sur notre « spark » que les patineurs qui nous doublent sur ce miroir naturel ! Le patinage nordique est parfois appelé patinage de randonnée car les distances parcourues sont généralement longues. Il se pratique avec des patins à longues lames: en suédois « långfärdsskridskor » ou patins longue distance. Le « Långfärdsskridskoåkning » (non, ce n’est pas mon chat qui a maché sur le clavier), ce mot imprononçable, désigne le patinage nordique. Selon l’expérience et l’endurance, certaines randonnées en patins à glace amènent le patineur à parcourir de 25 à 200 kilomètres par jour. Autant dire qu’il faut avoir une très bonne condition physique pour pratiquer le patinage de randonnée au cœur de la nature suédoise. Patiner sur glace naturelle est un must mais la sécurité est primordiale. Il existe quelques trucs qui peuvent améliorer vos chances de survie si la glace se rompt comme un pic à glace avec un tour de clou, un bâton de patinage pour tester l’épaisseur de la glace ainsi qu’une corde de sauvetage et des vêtements secs supplémentaires dans un sac étanche. Lycka till! (bonne chance)
Si vous n’êtes pas un adepte de la glisse en patins, vous pouvez simplement profiter du spectacle du Sea-Ice marathon qui se déroule sur l’isbana… Un défi pour ces marathoniens que de glisser sur un parcours de 5 à 42 kilomètres…
« Il ne sort pas de ma mémoire
Sur une jambe et jusqu’au soir
Il glissait là sur son miroir
Il patinait
Il patinait
Sur une jambe il patinait »
(Le patineur – Julien Clerc)
Sculptures sur neige à Luleå: jouer dans la neige, c’est sérieux !
En rentrant de votre séance de glisse ou de marche sur l’isbana, profitez des sculptures de neige qui jalonnent les quais. Il paraît que l’art traditionnel de la sculpture sur neige nous vient du Canada (voir le Carnaval de Québec qui se déroule chaque année au mois de février). La sculpture sur neige fait partie des arts éphémères: ici jouer dans la neige, c’est sérieux ! Chacune des réalisations est plus bluffante que la précédente. Êtes-vous prêts à vous laisser émerveiller par la neige et à donner libre court à votre inspiration ? Si oui, on vous explique les différentes étapes pour devenir un sculpteur sur neige aguerri…
La première étape consiste à examiner la texture de la neige. Oui, oui, c’est important de vérifier la qualité de votre matière première ! En spécialiste de la boule de neige, je vous le dis: la qualité de la neige varie selon la température. Il va falloir vous adapter à la combinaison unique de densité et d’humidité que la neige vous offre cette journée-là. Aujourd’hui il fait froid donc on va ajouter un peu d’eau pour avoir une belle neige collante et se fabriquer son gros bloc de neige grâce à un coffrage.
La seconde étape consiste à expérimenter différents outils: des pelles, des spatules, une scie, une meuleuse, un râteau, un balai etc. Un outil inhabituel peut même apporter de nouvelles expériences. Votre sculpture commence à prendre forme, non ? Enfin, en troisième étape, peaufiner votre sculpture en ajoutant des ombres, des moulures etc. avec de petits outils. Et voilà « Y’a plus qu’à »…
Quand la pause fika s’impose !
Après toutes ces activités de plein air, une pause-café suédoise, ou fika s’impose. C’est une véritable institution en Suède ! Alors savourons ce petit moment de la journée en consommant une boisson chaude, accompagnée éventuellement d’une douceur sucrée comme un « kanelbulle » (un roulé à la cannelle).
Qu’est-ce que le fika ?
Après le « hygge », l’art de vivre à la danoise, vous serez peut-être séduit par le « fika » ou l’art suédois de la pause-café. Le terme fika est utilisé à la fois comme nom et comme verbe en Suède. L’origine du nom est incertaine mais il serait issu du mot « kaffe » (café) dont les syllabes auraient été inversées pour donner « feka » puis « « fika ». Il faut préciser que la Suède est le troisième plus gros consommateur de café dans le monde avec une consommation de 6,9 kg par habitant en 2022. En comparaison, la France pointe seulement à la 15ème place avec une consommation de 3 kg par habitant…
Le fika en Suède, bien plus qu’une pause-café
La tradition du « fika » serait apparue peu après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 50, au moment où le pays connaissait un essor économique. Les suédois ont pris l’habitude de se retrouver deux à trois fois par jour pour couper le rythme de la journée et passer un bon moment ensemble entre collègues, entre amis, avec la famille, ou avec simplement quelqu’un avec qui vous voulez faire plus ample connaissance. On trouve même des « fikarum » dans les bureaux, des espaces dédiés au « fika » dans lesquels on trouve du café chaud, des petits gâteaux et des collègues, accessoirement, avec lesquels papoter ! Vous l’avez compris, le « fika » est un véritable rituel quotidien qui construit et organise la journée des suédois. Je propose d’exporter les pauses « fika » et revendiquer le slow coffee dans les bureaux français ! En attendant que le concept s’exporte, si vous avez envie d’expérimenter une vraie pause « fika »… une seule solution: aller en Suède pour vos prochaines vacances ! Si vous n’êtes pas totalement convaincus, regardez le clip hilarant Swedish Fika de Go Royal qui donne la pêche tout en vantant les vertus de la fika suédoise. A consommer sans modération !
Quelles douceurs suédoises pour un « fika » gourmand ?
Avec le temps, les fameuses douceurs sucrées qui accompagnent la pause-café, « ‘fikabröd », sont devenues elles aussi très populaires. Le « kanelbulle », cette une brioche à la cannelle en forme d’escargot, occupe une place centrale dans le panthéon du « fika ». Fermez les yeux et humez cette délicieuse odeur de cannelle, imaginez le croustillant de la pâte et des petites perles de sucre et laissez-vous aller en mangeant en kanelbulle, två kanelbullar (un roulé à la cannelle, deux roulés à la cannelle). Savez-vous qu’il existe même une journée dédiée à cette pâtisserie traditionnelle depuis 1999 ? Chaque année, le 4 octobre, c’est la fiesta du « kanelbulle » !
À consommer sans modération ! Pas si sûr ? En 2013, on a frôlé la catastrophe lorsque l’Union Européenne a failli interdire cette brioche traditionnelle à la cannelle… parce qu’il y a trop de cannelle dans la recette. Dans le viseur de l’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments), la coumarine, une substance naturellement présente dans la cannelle dite de Chine, une variété de cannelle communément utilisée en pâtisserie. En juillet 2008, l’Union Européenne avait fixé une dose journalière à ne pas dépasser de 0,1 mg de coumarine/kg de poids corporel. Une consommation trop importante de coumarine peut être potentiellement toxique pour le foie et ce composé est aussi soupçonné d’être cancérigène. Or, après enquête, plus de la moitié des viennoiseries locales dépassaient la limite fixée de 15 mg par kilo ! La Suède devrait-elle tirer un trait sur sa brioche emblématique ? Heureusement ou malheureusement pour les gourmands, la Suède a contourné la réglementation européenne en classant ses « kanelbulle » dans la catégorie des plats traditionnels et saisonniers, ce qui leur autorise un niveau de cannelle trois fois plus élevé que la limite fixée par Bruxelles. Une autre option aurait été de remplacer la cannelle de Chine par celle du Sri Lanka, qui contient beaucoup moins de coumarine que sa cousine chinoise et qui est plus aromatique… mais aussi plus onéreuse.
« De toutes les passions, la seule vraiment respectable me parait être la gourmandise. »
(Amoureux et primeurs – Guy de Maupassant)
Si finalement vous renoncez aux roulés à la cannelle, voici la crème de la crème des autres douceurs suédoises pour accompagner votre café lors du « fika » :
- Le « prinsesstårta » (gâteau de la princesse): une génoise recouverte d’une crème pâtissière à la vanille et d’une bonne dose de crème fouettée. Ce gâteau est ensuite enrobé de pâte d’amande verte.
- Le « kladdkaka » (gâteau collant) pour les accros du chocolat: une sorte de brownie collant, délicieux lorsqu’il est servi avec de la crème fouettée.
- Le « jordgubbstårta » (gâteau aux fraises et à la crème) pendant la période estivale: une génoise recouverte d’une crème à la vanille et de la confiture de fraises (ou des fraises fraîches écrasées avec une pincée de sucre). L’ensemble est recouvert de crème fouettée et surmonté d’une généreuse quantité de fraises fraîchement récoltées.
Smaklig måltid (bon appétit)
La ville-église de Gammelstad : un site du patrimoine mondial de l’UNESCO
A quelques kilomètres seulement de la ville de Luleå, se trouve la ville-église de Gammelstad. Inscrite depuis 1996 sur la liste des sites du patrimoine mondial pour l’humanité de l’UNESCO, Gammelstad est un témoignage exceptionnel d’une « ville-église » traditionnelle du nord de la Scandinavie, presque inchangée depuis quatre-cent ans.
Qu’est-ce qu’une ville-église ?
Autour de l’église en pierre de Nederluleå (datant du 15ème siècle), les 424 maisons n’étaient utilisées par les fidèles venus des campagnes environnantes que pour dormir avant la messe du dimanche, en raison de l’éloignement et des conditions climatiques. Ce concept de villages-église ou villes-église, typiques du Nord de la Scandinavie, s’est développé pour permettre aux paroissiens de se rendre à l’église malgré les conditions géographiques et météorologiques difficiles. Une solution ingénieuse: construire un village autour de l’église pour que l’on puisse y passer la nuit, assister aux offices religieux hebdomadaires mais aussi rencontrer d’autres paroissiens. Sur les 71 villes-église connues en Suède, il n’en rester plus aujourd’hui que 17, malheureusement souvent réduites à l’état de vestige.
La ville-église de Gammelstad
Les 405 maisonnettes rouges aux fenêtres et rebords blancs, sont serrées autour de l’église en pierre. La ville possède aussi six écuries et une salle d’eau. Puisqu’elles n’étaient utilisées que les jours de culte et de fêtes religieuses par les fidèles venus des campagnes environnantes, la taille des maisons est très réduite. Ces habitations ne possèdent pas toujours l’eau courante, et les toilettes sont communes. Toutes les maisons sont numérotées. Pour les cas très rares de maisons avec un étage, la partie haute dispose de son numéro à part.
Le disposition irrégulière des maisonnettes suggère qu’elles ont été construites au fur et à mesure des besoins. Si à l’origine les habitations étaient construites en bordure des chemins menant à l’église, les suivantes furent bâties sur les terrains situés autour faisant apparaître de petites ruelles étroites voire même des passages étroits entre les maisonnettes. Les maisons en bois de Gammelstad sont peintes en rouge de Falun et ont un toit en pente, qui est aujourd’hui principalement recouvert de tôle. La plupart des maisons ont des volets qui sont fermés lorsque le propriétaire est absent. À Gammelstad, la coutume du village-église est encore pratiquée. Trois ou quatre fois par an, les paroissiens sont conviés à une fête religieuse: Glad påsk (Joyeuses Pâques) et glad midsommar (Saint-Jean) !
L’église de Nederluleå
Luleå fut fondée en 1621 à l’emplacement de l’église médiévale de Gammelstad mais déplacée en 1649, dix kilomètres plus loin, en raison de l’abaissement du niveau de la mer. La construction de l’église de Nederluleå (en suédois: Nederluleå kyrka) date de la seconde moitié du 15ème siècle. Elle fût consacrée en 1492. C’est la plus grande église médiévale du Norrland. Une sacristie est en annexe sur la façade nord, et un porche est en avancée en façade sud. L’église est construite en pierres composées d’environ 40 types de roches, avec des éléments en briques. Le toit composé de bardeaux et fut reconstruit en 1558 après un incendie qui ravagea la toiture. Le clocher-campanile, érigé en 1851 et recouvert d’un crépi blanc, est séparé de l’église et se dresse à l’avant de la façade occidentale. Il remplaça le vieux campanile en bois originel.
L’intérieur de l’église (les voûtes et les murs du chœur) est décoré de magnifiques fresques, datant de la fin du Moyen Age et proviennent de l’école d’Albertus Pictor. Albertus Pictor, connu aussi comme Albert Målare et Albrekt Pärlstickare (le brodeur de perles), travaillait dans les églises du royaume de Suède, à même la chaux. Une technique inédite pour l’époque sous ces latitudes. Une de ses œuvres les plus connues est située dans l’église de Täby (banlieue de Stockholm) représentant la mort jouant aux échecs, a inspiré à Ingmar Bergman son film « Le Septième Sceau » en 1957.
« Le prêtre: C’est pour cela que vous jouez aux échecs avec la Mort…
Le chevalier: C’est un tacticien redoutable, mais pour l’instant, je n’ai pas perdu une seule pièce.
Le prêtre: Comment arrivez-vous à surpasser la Mort dans ce jeu ?
Le chevalier: Je joue une combinaison avec mes fous et mes cavaliers. Il ne l’a pas remarqué pour l’instant. Et, au prochain coup, j’exposerai son flanc.
Le prêtre tourne son visage vers le Chevalier, qui reconnaît la Mort avec stupeur.
Le prêtre: Je tâcherai de m’en souvenir. »
(Dialogue extrait du film « Le Septième Sceau » réalisé par Ingmar Bergman en 1957)
Le tabernacle de l’église de Nederluleå (à ne pas confondre avec le « tabarnak » québécois) contient aussi des personnages finement sculptés représentant la Passion du Christ. Ce retable est l’un des plus remarquables de Suède ! Construit à Anvers par un maître flamand dans les années 1520, il coûta 900 marcs d’argent, une somme colossale que les paysans de l’époque payèrent comptant… Tabernacle ! (Version québécoise cette fois). Enfin, il ne faudrait pas oublier le magnifique orgue qui se trouve en tribune au fond de la nef. Construit en 1971 par la Manufacture Grönlund, cet orgue, dont les transmissions sont entièrement mécaniques, possède 55 jeux répartis sur 4 claviers de 54 notes et un pédalier de 30 notes. Il s’agit d’un des instruments les plus imposants de cette région de Suède. De célèbres organistes sont venus donner des récitals sur cet instrument, dont Hans Fagius et Kari Engesnes. Herregud! (Oh mon dieu !)
Tack så mycket! (merci beaucoup) et god fortsättning (bonne continuation)
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Fika, le bien-être en deux syllabes ! Le clip vidéo de Go Royal est à mourir de rire. Merci pour le partage de cette tradition suédoise.
Ah, ah je suis d’accord avec vous. Le clip de Go Royal est hilarant :-). Le Fika, c’est tellement plus qu’une pause café !