Située au-delà du cercle polaire, la Laponie offre des paysages naturels à perte de vue mais aussi une faune luxuriante. Observer des animaux sauvages dans leur milieu naturel fait partie d’un voyage en Laponie. Les vastes forêts, les collines arctiques balayées par le vent, les innombrables lacs ainsi que la mer Baltique et ses îles abritent une faune étonnante. Durant une partie de l’année, les nombreux animaux et oiseaux sauvages doivent affronter des conditions peu hospitalières. La meilleure saison pour observer les animaux en Laponie, va d’avril à octobre, mais chaque mois est différent. Tout le monde connait l’attachant petit renne Aïlo qui à l’instar de Simba, devient le futur roi de Laponie dans le film « Aïlo: une odyssée en Laponie ». Ce conte animalier au cœur des paysages grandioses de la Laponie permet de découvrir les espèces emblématiques de cette région: hermines, lemmings, renards arctiques, carcajous, loups… la liste est longue ! Mais voici notre top 10 des animaux à observer dans leur habitat naturel lors d’un voyage en Laponie.
- 1 Le renne, animal fétiche du père Noël
- 2 Sa majesté le loup, un prédateur de Laponie
- 3 L’élan, le roi des forêts nordiques
- 4 Le glouton ou carcajou: l’animal le plus féroce du Grand Nord
- 5 L’ours brun, l’animal national finlandais
- 6 Le lynx, un petit félin parfaitement adapté au Nord glacial
- 7 Le lièvre variable, le roi du camouflage polaire
- 8 Le renard polaire, l’Arctique dans la peau
- 9 La perdrix blanche, experte en camouflage
- 10 Le harfang des neiges, rapace des terres arctiques
Le renne, animal fétiche du père Noël
Le renne (Rangifer tarandus) est l’animal emblématique de la Laponie. Avec son long museau, ses bois majestueux et son poitrail massif, le renne a fière allure quand il conduit le traineau du père Noël – en particulier Rodolphe et son nez rouge ! Sa taille varie de 180 à 210 cm et son poids peut atteindre 250 kg pour les mâles et 150 kg pour les femelles. Le renne est le seul cervidé dont la femelle porte aussi des bois. Semi-domestiqués, les rennes se promènent librement et sans entrave en grands groupes sur de vastes territoires. Les rennes supportent très bien le froid glacial et peuvent survivre à des températures aussi basses que -40°C ! Pour trouver de quoi s’alimenter, et en particulier le lichen « Cetraria islandica » dont ils raffolent, les rennes sont capables de parcourir plusieurs milliers de kilomètres par an. La variété de lichen « Cetraria islandica » contient 60 % de glucides et fournit au renne les calories dont il a besoin lutter contre le froid.
Les meutes de loups constituent les plus redoutables prédateurs du renne, notamment pendant la transhumance. Le renne se défend par la fuite. En coureur endurant, il peut tenir une allure de 40 km/h durant près d’une heure.
Sa majesté le loup, un prédateur de Laponie
Des trois prédateurs ours, loups et gloutons qui peuplent la Laponie, le loup gris commun (Canis lupus lupus) est le plus mal aimé: il est craint et pourchassé. Tués en raison des dégâts qu’ils causaient sur les élevages de rennes, les loups ont frôlé l’extinction. Aujourd’hui, la population des loups est estimée à environ 250 individus, avec des meutes parfois visibles en Carélie, dans l’est de la Finlande, près de la frontière Russe. Malgré la mesure de protection européenne dont bénéficie les loups et l’opposition des organisations de défense des animaux, l’espèce continue à être chassée en Finlande, Suède et Norvège à l’heure actuelle. Les loups sont donc restés extrêmement farouches et ne font souvent que des apparitions rapides et furtives. Les observer reste réservé aux plus chanceux…
« Promenons-nous dans les bois
Pendant que le loup n’y est pas
Si le loup y était
Il nous mangerait
Mais comme il n’y est pas
Il nous mangera pas
Loup, y es-tu ? Entends-tu ? Que fais-tu ? »
(Comptine pour enfants)
Le loup gris a une morphologie puissante qui ressemble à celle d’un berger allemand. Sa fourrure adopte une densité et une couleur différente selon l’environnement dans lequel il évolue. Sa mâchoire est puissante et peut atteindre une pression de 150 kg/cm² (pour comparaison celle d’un chien est de 60 kg/cm²). Ses pattes longues et minces sont faites pour la course d’endurance avec des vitesses maximales pouvant atteindre 40 à 50 km/h. Les loups peuvent ainsi parcourir 60 kilomètres en moyenne par nuit. Les loups vivent en meutes organisées selon une hiérarchie dictée par un couple dominant (le mâle et la femelle alpha) qui est généralement le seul à procréer. Le loup possède une ouïe très fine: ils peuvent entendre des sons jusqu’à 40 kHz (contre 20 kHz chez l’homme) sur une distance de 6,4 à 9,6 kilomètres. Son odorat est aussi exceptionnellement aiguisé puisqu’il peut détecter un animal à 270 mètres de distance contre le vent. Même si sa vision n’est pas très bonne de jour, son champ de vision est de 250° (contre 180° pour l’homme). En revanche, ses yeux sont tapissés, comme ceux des chats, d’une couche cellulaire, le « tapetum lucidum », lui permettant d’avoir une très bonne vision de nuit.
L’élan, le roi des forêts nordiques
L’élan (Alces alces) est un animal impressionnant mais il n’est pas si simple à croiser. L’élan ou orignal (en äld en suédois) est un grand timide qui reste caché toute la journée au cœur des forêts de Laponie, ne s’aventurant qu’à l’aube et au crépuscule pour brouter dans les marais et les prairies. Avec son corps haut perché sur des pattes longues et fines, et ses sabots élargis et palmés, le plus grand représentant de la famille des cervidés se déplace aisément dans l’eau et peut franchir les arbres tombés à terre ou des bancs de neige qui feraient reculer un chevreuil ou un loup. Le mâle est deux fois plus lourd que la femelle, mesurant entre 2,40 m et 3,10 mètres, de la tête à la queue, et pesant de 500 à 700 kilos. Le mâle se distingue aussi par ses bois aplatis et palmés, pouvant peser jusqu’à 20 kilos, ainsi que par sa barbe ou cloche (une sorte de poche de peau pendant sous le cou).
L’élan est un animal solitaire et plutôt placide en règle générale. Il peut cependant devenir dangereux en période de rut où il est capable de charger sans prévenir. S’il se sent menacé, l’élan peut être très agressif. Les attaques d’élans sont plus nombreuses que les attaques d’ours ! Et il vous sera difficile de le semer car l’élan peut atteindre 55 km/h en vitesse de pointe ! Il est aussi capable de franchir de larges cours d’eau à la nage sur plusieurs centaines de mètres. Et grâce à des narines obturales, il peut rester en apnée quelques instants à la recherche des plantes aquatiques dont il raffole.
Le glouton ou carcajou: l’animal le plus féroce du Grand Nord
Au premier abord, le glouton (Gulo gulo) peut paraître mignon. Avec une tête large, des oreilles arrondies brodées de beige, un pelage chocolat et des pattes courtes et robustes dotées de grandes griffes semi-rétractiles, le carcajou ressemble à un petit ours…Et pourtant, il ne faut pas se laisser leurrer par l’apparence plutôt sympathique du glouton ou carcajou: malgré sa taille modeste (115 cm de long pour 20 kg) et son pelage doux, il s’agit de l’un des animaux les plus féroces de Laponie ! Son nom finlandais est « Ahma » et son nom anglais « Wolverine » ! Tout comme le héros aux griffes d’adamantium qu’il a inspiré, le glouton est redoutable et n’a pas peur de se battre seul contre des adversaires plus robustes comme les lynx ou les loups. Ce carnivore est le plus grand de la famille des mustélidés, cousin géant de la belette et de la fouine. Solitaire et endurant, c’est un véritable prédateur qui peut pourchasser ses proies sur plus de 40 kilomètres mais c’est également un charognard. S’il trouve une carcasse sur son chemin, il n’hésitera pas à se battre pour la manger… même contre un ours. Doté de mâchoires redoutables, la réputation de férocité du glouton est une réalité. Il s’attaque aux rongeurs, lièvres, renards, œufs d’oiseaux mais aussi à des animaux beaucoup plus gros que lui, comme le loup, le renne, ou l’élan !
L’ours brun, l’animal national finlandais
L’Ours brun (Ursus arctos) est à coup sûr, le plus grand prédateur de Laponie affichant sur la balance un poids qui peut dépasser les 300 kilos. L’ours brun ou « Karhu » en finlandais, occupe une place de premier plan dans la mythologie finlandaise, particulièrement dans le Kalevala (épopée nationale finnoise) qui a inspiré des générations d’artistes. Les ours étaient considérés comme des animaux sacrés et on les honorait en leur vouant un respect mêlé de crainte. Pour la population finlandaise, l’ours est toujours considéré comme le roi de la forêt. Les ours se montrent d’une méfiance extrême face à l’homme, si bien que la probabilité de tomber un jour nez à nez avec un ours en pleine nature est quasi nulle ! Mais alors qui est donc cet homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours ? Pour avoir une chance d’observer ce prédateur très discret, les passionnés de la nature devront se rendre dans les régions où leur population est la plus importante (1 000 à 1 500 ours), à savoir dans les régions de Finlande orientale limitrophes de la Russie.
« Monsieur l’ours, réveille-toi,
Tu as bien trop dormi comme ça.
Au bout de trois, réveille-toi !
Un, deux, trois !
Monsieur l’ours
Tu dors ou tu sors ?
Zzzzzz… Je dors ! »
(Comptine pour enfants)
Les premiers ours apparaissent en avril, quand la neige fond, puis ils deviennent de plus en plus nombreux courant mai, bien qu’ils soient encore peu actifs. Pendant la période du rut de fin mai à mi-juin, on peut observer plusieurs mâles qui se battent ou tout du moins s’intimident avec des grognements qui déchirent la forêt ! En août et septembre, il faut stocker urgemment de la graisse pour l’hiver en mangeant principalement de la viande et du poisson. A partir d’octobre, les ours se dirigent vers la frontière russe pour aller creuser une tanière bien à l’abri des regards.
Le lynx, un petit félin parfaitement adapté au Nord glacial
Le lynx boréal (Lynx lynx) est un animal difficile à observer tant il est discret. Mystérieux et invisible, on peut tout au plus l’apercevoir à l’aube et au crépuscule où il est actif, à condition toutefois d’être extrêmement patient. Les lynx sont cependant difficiles à repérer, car leurs excellents sens de la vue, de l’odorat et de l’ouïe (ils peuvent entendre des chevreuils à 500 mètres de distance) leur permettent de se tenir à l’écart des humains. Ce félin est reconnaissable à sa fourrure tachetée de noir et de gris, à sa courte queue à l’extrémité noire et à ses « pinceaux » (touffes de poils) à l’extrême pointe des oreilles. Il mesure entre 80 et 130 centimètres de longueur et pèse 20 kilos en moyenne. Ses larges pattes et leur surface plantaire recouverte de poils lui permettent de ne pas s’enfoncer dans la neige… comme s’il marchait avec des raquettes ! Les lynx sont des carnivores qui se nourrissent de lièvres, de rongeurs, de jeunes rennes ou chevreuils, et d’oiseaux (tétras, perdrix…). Cet animal solitaire vivant sur de grands espaces, est un chasseur nocturne qui n’a pas de gîte fixe et qui tue ses proies par asphyxie en les mordant à la gorge. La nuit le lynx voit très bien grâce à la couche cellulaire du fond de l’œil « tapedum lucidum » qui réfléchit la lumière ambiante. Je ne vous apprends rien: « Avoir un œil de lynx » signifie que l’on a une vue excellente, non ? Mais savez-vous d’où vient cette expression ? En vérité, cette expression n’a rien à voir avec la vue de notre petit félin ! Elle tire son origine de la mythologie grecque, d’un argonaute nommé Lyncée, conducteur du navire Argo de Jason dans sa quête de la Toison d’Or. Lyncée, possédait selon la légende un regard tellement perçant qu’il pouvait voir au travers des nuages et des murs. L’expression « avoir l’œil de Lyncée » s’est petit à petit transformée en « avoir un œil de lynx »…
Le lièvre variable, le roi du camouflage polaire
Le lièvre variable (Lepus timidis) ou « Monsieur Blanchot » a la particularité de changer la couleur de son pelage pour se fondre dans le paysage. Cette stratégie s’appelle l’homochromie. En Laponie en hiver, il est blanc comme neige sauf le bout de ses oreilles qui reste noir. Au printemps, les poils bruns réapparaissent pour lui donner la même couleur qu’un lièvre commun, à l’exception de sa queue, qui reste toujours blanche. Le lièvre variable ne craint pas les rigueurs du climat. Il a un corps moins allongé et plus rond que son cousin le lièvre brun, ce qui induit moins de déperdition de chaleur (il se met en boule !). Son pelage hivernal très dense le protège bien du froid et ses larges pattes recouvertes de poils font office de raquettes à neige.
C’est un animal très discret qui ne se déplace que la nuit et reste tapi à l’abri d’un rocher, ou d’une souche pendant la journée. Il est donc très difficile de le voir mais on peut facilement repérer ses traces dans la neige, en forme de Y, et ses crottes en forme de petites billes rondes composées principalement d’herbe sèche. Petite question sur la photo ci-dessus… Dans quel sens se déplace le lièvre ? Vers le haut de l’image, ou vers le bas ? Allez, je vous donne un petit indice: le lièvre ne se déplace qu’en faisant des sauts ! En bondissant, le lièvre repose d’abord ses deux pattes avant l’une devant l’autre sur le sol. Puis il ramène ses deux pattes arrière, qui s’aplatissent plus au sol (les traces plus longues), et viennent se placer de part et d’autre des pattes avant, et un peu devant celles-ci. Alors, vous avez trouvé le sens de la marche ?
Le renard polaire, l’Arctique dans la peau
Le renard arctique (Vulpes lagopus) ou renard polaire adapte lui aussi sa fourrure au gré des saisons pour s’adapter à son environnement ainsi qu’au climat de la Laponie. Généralement d’un brun foncé en été, sa fourrure passe à un blanc immaculé en hiver. C’est un animal incroyablement robuste qui peut survivre aux températures glaciales de l’Arctique allant jusqu’à -50°C. Le renard polaire enroule sa queue touffue autour de lui comme une écharpe afin d’affronter ces températures glaciales. Mesurant entre 50 et 75 centimètres de longueur et pesant 5 à 9 kilos, il possède des pattes recouvertes de poils lui permettant de se déplacer facilement sur la neige ou la glace. Le renard polaire possède une ouïe très fine et un odorat très développé qui lui permet de repérer des proies cachées sous la neige. Il est très endurant et peut parcourir des centaines de kilomètres à la recherche de nourriture: lemmings, lièvres polaires, jeunes phoques, oiseaux, œufs, charognes ou encore des baies. En hiver, lorsque la nourriture se fait rare, ce petit mammifère rusé emboîte le pas à un ours polaire car celui-ci ne mange généralement que les parties grasses de ses proies… les restes de table sont pour lui ! Rusé, le renard arctique l’est aussi en ce qui concerne la gestion des tanières qui servent de génération en génération. Selon certains scientifiques, certaines tanières sont utilisées depuis plus de cent ans et peuvent posséder des dizaines d’entrées et de sorties différentes. Il est difficile de creuser dans le pergélisol et les renards ont donc tendance à réutiliser leurs tanières ! Ce petit animal est peut-être finalement aussi malin que le veut l’expression « rusé comme un renard » ?
La perdrix blanche, experte en camouflage
Voici une perdrix toute de blanc vêtue en Laponie, au bec et à la queue noirs comme du jais ! Pourtant la perdrix blanche (Lagopus lagopus) n’est pas une perdrix et elle n’est pas blanche toute l’année. Son nom scientifique est Lagopède des saules et son plumage varie en fonction des saisons pour se marier à son environnement. Cet oiseau change trois fois de couleur pendant l’année. En hiver, mâle et femelle sont entièrement blancs, afin de passer inaperçu sur la neige, sauf pour la queue qui demeure noire toute l’année. En été, le plumage devient brun-roux après quelques phases intermédiaires.
Le Lagopède des saules est adapté au temps très froid. Il reste dans les régions de l’Arctique toute l’année, fréquentant les bosquets de saules nains dans la toundra. Il se nourrit principalement des bourgeons et des tiges de ces arbres, et cette habitude a donné son nom à l’oiseau. Les doigts emplumés du Lagopède facilitent grandement sa marche dans la neige. Gonflées par les plumes, les pattes semblent un peu disproportionnées par rapport à son corps.
Le harfang des neiges, rapace des terres arctiques
En Laponie, le Harfang des neiges (Bubo scandiacus) peut aussi bien chasser le lemming de jour comme de nuit, contrairement à la plupart des autres espèces de hiboux qui sont exclusivement nocturnes. Une telle adaptation n’est pas surprenante quand on songe que, dans le cercle arctique, le soleil ne se couche jamais pendant l’été. Son plumage blanc strié de noir facilite son camouflage sur la neige et lui permet de de saisir ses proies par surprise. La capture survient habituellement au terme d’un vol court partant d’un perchoir. Ses puissantes serres recourbées (des griffes de 2,5 à 3,5 centimètres de long) réduisent rapidement à l’impuissance la proie même la plus grosse. S’il se nourrit principalement de petits rongeurs, son mets favori demeurant le lemming, le Harfang des neiges est un chasseur opportuniste: il mange des lièvres arctiques ou des oiseaux (lagopède, bruant, canard ou faisan) lorsqu’ils sont disponibles. Le Harfang des neiges avale ses proies toutes entières comme tous les oiseaux de proie. Puis 18 à 24 heures plus tard, il régurgite ce qui n’a pas été digéré: les os, les dents, la fourrure et les plumes indigestes sont comprimés en boulettes ovales ou pelotes de réjection.
“Harry’s Hedwig
Is beautiful
Flies all over the world
She travel’s to Ron’s and Hermione’s
To deliver their owl post.”
(The City Of Prague Philharmonic Orchestra – Hedwig’s Theme – Harry Potter à l’école des sorciers)
Le saviez-vous ? Hedwige qui a accompagné longtemps Harry Potter est aussi un Harfang. L’oiseau imaginé par J.K. Rowling appelé aussi chouette polaire, chouette blanche et chouette arctique, est le plus lourd des Strigidés (terme qui regroupe les hiboux et les chouettes) mesurant presque 50 centimètres pour un poids moyen de 2 kilos avec une envergure de près de 1,5 mètres les ailes déployées. Originaire de la toundra arctique, le harfang des neiges est doté d’un épais duvet, recouvert de plumes abondantes, y compris ses pattes et ses doigts, ce qui l’isole du froid et lui permet de supporter des températures glaciales allant jusqu’à -50°C. Cette isolation lui permet de conserver la température de son corps entre 38 et 40 °C.